Le Bagad « Arvorizion Karnag » a été créé en 1963 par Alain Le Buhé secondé par l’Abbé Yves Le Mentec. Membre du patronage de l’Avant-Garde des Menhirs, le bagad a vu défiler un grand nombre de jeunes Carnacois qui se sont initiés à la musique bretonne.
Depuis, l’effectif ne cesse de s’accroître. Aujourd’hui, des professeurs de l’organisation Sonerion animent les cours. Le répertoire s’élargit avec les suites musicales imposées pour les concours 4ème catégorie.
Tous les ans, le bagad donne rendez-vous à un large public à son fest-noz de Port-en-Dro, à Carnac Plage. Le dîner est animé par des sonneurs du pays et est suivi par le fest-noz.
Le Bagad « Arvorizion Karnag » a été créé en 1963 par Alain Le Buhé secondé par l’Abbé Yves Le Mentec. Membre du patronage de l’Avant-Garde des Menhirs, le bagad a vu défiler un grand nombre de jeunes Carnacois qui se sont initiés à la musique bretonne.
Au début des années 80, il remporte le concours des bagadoù qui permet d’accéder à la 2ème catégorie. La dispersion de ses membres fera que le bagad n’évoluera jamais dans cette catégorie et restera en sommeil jusqu’en 1998, date à laquelle des cours de musique se mettent en place.
Depuis, l’effectif ne cesse de s’accroître. Aujourd’hui, des professeurs de l’organisation Sonerion animent les cours. Le répertoire s’élargit avec les suites musicales imposées pour les concours 4ème catégorie.
Tous les ans, le bagad donne rendez-vous à un large public à son fest-noz de Port-en-Dro, à Carnac Plage. Le dîner est animé par des sonneurs du pays et est suivi par le fest-noz.
Le bagad (bagadoù au pluriel) est un ensemble de musique traditionnel breton. Il est une déclinaison du pipe band écossais avec en sus lee pupitre des bombardes. Née à la fin de la seconde guerre mondiale, la formation musicale s’inspire des chanteurs et des sonneurs bretons pour composer sa musique. Le répertoire est constitué d’airs à marcher, de mélodies et de danses.
Chaque année, la fédération Sonerion organise les concours regroupant les bagadoù en 5 catégories, la 1ère étant la meilleure. Lors de ces concours, chacun présente une suite d’airs dont le terroir est souvent imposé. Cela permet de varier le répertoire des groupes.
La bombarde est un instrument traditionnel breton.
Le musicien est appelé le « talabarder » (prononcé « talabardeur ») ou plus communément dit le « sonneur de bombarde ».
Aérophone de la famille des hautbois, l’instrument est composé de 3 pièces : l’anche, le corps et le pavillon. L’anche est composée de 2 lamelles de roseau. On la pose dans l’embouchure en haut du corps. Cette dernière est régulièrement changée par le musicien car sa durée de vie est de quelques mois, en fonction de son usage. En revanche, la bombarde à proprement parlé (le corps et le pavillon) peut être l’instrument de toute une vie. Cette dernière est généralement composée de bois d’ébène ou de buis. Elle est souvent décorée par de la corne, de l’ivoire et/ou de gravures en étain. Le corps (ou le fût) est percé d’au minimum six trous et est souvent agrémenté d’autres trous avec l’ajout de clés. La tonalité de l’instrument généralement utilisée en bagad est le si bémol. Néanmoins, il existe des bombardes dans différentes tonalités et différents modes.
Instrument d’origine écossaise, la cornemuse (ou biniou braz en breton) est composée d’une poche, d’un sutell, de trois bourdons et d’un levriad. Le musicien est appelé le « piper » (prononcé « païpeur ») ou le « sonneur de cornemuse ».
La poche est faite en peau de mouton, ou plus couramment en goretex, munie d’une fermeture éclair permettant son ouverture pour y introduire un système d’asséchement de l’air insufflé par le sonneur. L’humidification excessive de l’instrument peut saturer les anches de bourdon, pouvant aller jusqu’à leur blocage. Le sutell est un tuyau dans lequel le musicien souffle pour remplir la poche d’air. Celle-ci alimente les 3 bourdons et le levriad. Les 3 bourdons, un basse et 2 ténors, équipés d’anches simples en bois de roseau ou fibre de carbone, sont accordés sur le levriad et émettent un son grave d’accompagnement. Enfin, le levriad appelé aussi chanter émet la musique sous les doigts du sonneur. Il est équipé d’une anche double en bois de roseau. L’action du coude du sonneur sur la poche est fondamentale, pour démarrer et arrêter l’instrument et réguler le débit de l’air insufflé dans les différentes anches, afin d’obtenir un son continu et régulier.
La caisse claire (aussi appelée « batterie » par simplification) est d’origine écossaise. Elle est composée des éléments suivants :
Chaque peau est maintenue par un cerclage métallique et un système de réglage à vis. Les systèmes inférieur et supérieur sont reliés par des tyrans sur tout le pourtour du fût. Cette configuration permet au son d’être très brillant, très concentré et très aigu lorsque le réglage des peaux et timbres est optimal.
La personne qui joue de la caisse claire est un « batteur ». Pour frapper la caisse claire, il utilise deux baguettes en bois d’érable. La caisse claire peut être posée sur un trépied ou portée sur les épaules à l’aide d’un harnais.
Le pupitre de percussions englobe un nombre varié d’instruments. Il est toujours composé d’une grosse caisse (tambour basse) et souvent de toms (tambours médiums et aigus). A la différence de la caisse claire, les tambours sont composés de deux peaux en plastique et n’ont pas de timbre. Leur son varie donc en fonction de leur taille et du type de baguette utilisé. En effet, pour la frappe de ces instruments, les batteurs utilisent des baguettes ou des mailloches. Les mailloches sont des baguettes aves des embouts en mousse dont la taille est variable. Les bagadoù ont libre recours à leur imagination pour apporter des éléments de rythmique dans ce pupitre.
Initialement, les sonneurs du bagad de Carnac étaient vêtus d’une vareuse et d’un béret de pêcheur. Par la suite, le bagad portait le costume traditionnel du pays d’Auray. Il était composé d’un gilet sans manche porté sur une chemise blanche avec cravate, d’une veste à manche longue et d’un chapeau. Depuis le milieu des années 2000, les sonneurs du bagad ne portent plus que le gilet accompagné d’une chemise blanche et un pantalon noir.
Tout au long de l’année scolaire, l’école de musique du bagad propose une formation musicale. Ces cours hebdomadaires sont dispensés par les professeurs diplômés de Sonerion56, la fédération départementale des bagadoù. Les professeurs interviennent de septembre à juin, hors périodes de vacances scolaires.
Chaque année, le bagad compose une suite d’airs traditionnels pour développer et renouveler son répertoire. Pour apprendre les airs et se perfectionner, les sonneurs se réunissent régulièrement en ensemble ou par pupitre.
En fonction des périodes de l’année, le bagad se réunit plus ou moins fréquemment. Le nombre de répétitions d’ensemble par mois augmente en période de préparation de concours et à l’approche de l’été, où nous réalisons la majorité de nos animations.
Sorties bagad
Le bagad intervient dans des événements publics et privés. La majorité des prestations se déroulent sur le secteur de Carnac et ses environs. Néanmoins, nous intervenons dans toute la Bretagne et également à l’étranger.
Sorties couples
Au sein du bagad, des couples de sonneurs se forment. Il s’agit d’un duo formé d’une bombarde et d’une cornemuse ou d’une bombarde et d’un biniou koz. Ces couples interviennent pour des animations publiques ou privées. Il est possible de contacter le bagad pour faire intervenir un couple lors d’évènements tels un fest-noz, un anniversaire ou un mariage.
Le bagad évolue en 4e catégorie depuis 2016. Il participe à deux manches de concours chaque année. En hiver, la première manche du concours se déroule à Pontivy, entre février et mars. Cette phase du concours est sélective pour répartir les bagadoù en deux groupes. Le premier groupe concourt à Saint Malo dans le cadre du Festival Folklores du Monde, en juillet. Le second groupe, au Festival Interceltique de Lorient, le premier week-end d’août.
Pour participer au concours, le bagad construit une suite d’environ 7 minutes. Cette suite est utilisée pour les deux manches du concours. Elle permet de développer le répertoire et est jouée lors des représentations du bagad.